Poèmes

  • Je veux ce pont rutilant de lumière; Comme une guirlande de Noël; Comme une artère de sang doré; Enjambant les eaux sombres et troubles; Des secrets et des songes…

  • La méditante côtoie le pervers; Le monde est un gigantesque jeu; De forces nues tous azimuts, toutes directions…

  • J’annonce que ma parole se porte elle-même; réjouissances; promesses;; dans le ciel d’aujourd’hui; ne monteront plus les chants de demain…

  • Offrons-nous ce moment mon amour; comme les étoiles s’offrent à la nuit; Comme la poitrine s’offre; au souffle de l’enfant endormi…

  • Et j’ai ramassé un tout petit bout du monde dans mes mains;Et j’en ai pris bien soin;Et c’était très concret. Pour ce bout du monde que j’avais dans les mains…

  • Dans le jardin des offenses;il y a un carré de terre;où poussent les plus belles fleurs et les plus parfumées;le carré de terre des offenses pardonnées…

  • Matin d’été indien;Ce chemin d’herbe entre les champs récemment fauchés;Parfum de bergamote;Soleil…

  • Partage ta chair et ton soleil ; partage ta main posée sur ta cuisse ; partage le soleil qui modèle ton visage ; partage tes mains ouvertes ou refermées sur un objet, peu importe ; partage ce moment qui échappe aux liens du temps ; partage maintenant aujourd’hui et demain…

  • Particule encore incréée dans le creuset de ce jeu cosmique, Dans un éclair mon temps sera; Et je serai; Nul son, Juste une vibration…

  • Je t’attendais depuis si longtemps, et je ne le savais pas ; Tu étais à mes côtés, et je ne le savais pas…

  • Ciel d’hiver, Blanc et Immobile.Mouvement qui ne dit pas son geste; Lumière qui ne dit pas sa source…

  • Bien pauvre futLe poète qui a dit »Tes baisers sontComme le miel » Car s’il avait reçu
L’hommage de tes lèvresIl aurait dit:Tes baisersSont des nocesDe miel et de lumière Jamais il ne te sutCe poète qui a dit« Tes caressesSont de soie » Car s’il avait connu
L’hommage de tes mainsIl aurait dit:Tes caressesInvitent l’immobileEt le temps, et le mondeDans…

  • Ce n’est pas la certitude;D’une tour de cathédrale,;Pinceau de calcaire clair;Enluminant le ciel;En son vitrail d’azur…

  • J’aime ton corpsComme un bouquetDont toutes les fleurs,Écloses.Au cœur :Ton sexe,Comme la rose des roses.

  • Et je retournerai;Sur les terres rouges d’argile;Verdies de chants oblongs;Aiguisées de  silences;C’est de là que je viens…