Poèmes

  • Mon corpsCompagnon fidèleOù commences-tuEt où finis-tu ? La spiraleLa douceurL’abandon tenuLa présence,A toi,En toi,Par toiPour toi,L’expression de tes possibles ; Comme avec un enfant :Une constante aimanceRespect en coprésence,Pas d’assujettissement. Je regarde cette petite cicatriceA ma cheville droiteFaite lorsque j’avais 5 ansElle est toujours làTes formes ont changéMais toi, corps, tu es resté Mon corps,Serviteur…

  • Net ‘affole pasDétends toi dans l’ombre tendreDe la présence amieCesse de fréquenterCe soleil aux arrières pensées de corbeau d’automneTout va bien se passerQui s’est déjà produit.

  • Ia ora na Gecko,Te souviens-tu de Tahiti ?De cet éperon de rocheQui nous rendit si prochesEt nous baptisa amis ? Gecko, en ce matinTu souffres,La tendre île est bien loinEt sa mer tiède et douceN’est que lave dans la nuit. Le plus que dur est làQui te broie ce matin.Alors, je te donne une astuce :Si…

  • Né de la rencontreappel et réponsedu souffle immense de la terreet du souffle de ma colonne de vieréponse autant qu’affirmationinvité par mon souffle et mon inspirà fusionner en moien traversantau contact de ma moelle a pris une teinte d’ocrede terre, de chair de terrede lion d’âmeamoureux des plaines infiniesdu temps et de l’amoursouffle tempêtesouffle cyclonesouffle…

  • Mystère du soufflePorte deux fois franchies dans une vieMais qu’au moins cette porte soit ouverte!Observe, reçois, prends, donne, échangeCela se passe là,À deux pulsationsÀ deux battementsÀ deux ouvertures d’âmeCela se passe si prèsCheval sauvage peut être domptéEt rester libreInfini,IncontrôléMais guidéDisponibleInfini ployé sous le vent de l’inviteDéployé en gerbesToujours uniquesJamais renouveléesChant de la VieTerritoires immenses à une portée de…

  • Une traduction personnelle d’un des plus beaux passages du Cantique des cantiques. Elle Je recevrai les baisers de sa bouche,Car ses caresses sont plus douces que le vin;Ton nom est comme un parfum qui se répand;Prends ma main, mon bien-aimé,Emmène-moi, courons !Le roi m’a conduite dans ses appartements, Mais c’est en toi que nous nous réjouirons.Nous…

  • Deux oiseaux sauvages jouantet la tendresse du ventdessinant la chair de ton brasentre mes doigts aimants.

  • À toi, dont le nom fit la fleur en sa première lettre ;

  • À l’éblouissante- autant qu’inaccessible -Étoile montpelliéraine * Comme les mains des amantsqui s’épousent et se joignent,donnent naissance au temps,leurs deux galaxies s’étaient entrelacées.Simple rencontre ourdie par les lois du hasard,ou promesses croisées d’une très ancienne grâce,« cela » créa un monded’une absolue beautédéfiant les dieux du ciel,jusqu’à frôler les pierresde la Ville Éternelle. C’était le temps…

  • Trois fleuves m’ont irriguéEt attendri ma terrePuis conduit jusqu’à toi: Corps, souffle et conscience Le souffle sans la conscienceest la respiration Le corps sans la conscienceest la compétition La conscience sans le corpsest l’expropriation La conscience sans le souffleest la superstition Le souffle sans le corpsest la contradiction Le corps sans le souffleest la domination…

  • Cette ligne qui parcourt le monde et sépare les êtres; cette ligne qui sépare le monde et parcourt les êtres…

  •  Après le film de Xavier Dolan. Nous étions réunisdans un rêve nocturne;Tous les deux emportés,par une course folle,éperdus par le temps et la menace. Filmant clandestinementen des pièces secrètes,ton film s’élaboraitdans une ambiance étrangeet bruissant de cent langues. Au centre,tu dirigeais les prises de vue,créant ton histoire et guidant les acteurs;Tu avais envahi l’espacede mille…

  • En cet instant précisQuelque chose se dessilleDans l’ordre établi;Ta lumière fait taire le silencePour un silence plus grand encore,L’éclat de ton êtreÉclipse le soleil Et éblouit les étoiles,Ton regardOrdonne le chaosApaise les grands oragesChargés de colère,Ta boucheSuspend mon souffle A la voûte céleste,Ton corpsTrace d’un seul gesteUne voie lactéeIrradiante et sonoreCascadant en moiEn échos médullaires…

  • Je suis comme ce végétals’enracinant lentemententrelacs de lierredans ce vieux mur de pierre… J’offre ma vie neuveà la présence immuable,la coiffe et l’embellit L’évidence sans âgem’ancre dans l’éternité,et m’offre son appui

  • Trois fois mille naissancesSous un soleil d’étoiles ; Tout d’abord…On naît humain,Et puis on l’oublie. Puis…On n’est pas né humain,On doit le devenir. Enfin…On renaît en humain,Et on le redevient. Mais pour combien de temps encore ? Enfant de demain,Et déjà d’aujourd’hui,Assis, je te regarde être,Une seule fois né.