Poèmes

  • Tu veux sauver le monde ? Quel monde veux-tu sauver ? De quel monde parles-tu ? Du tien, sûrement, mais pas du mien. Le monde n’a pas besoin que tu le sauves, Mais a besoin d’être sauvé de toi… Agis !

  • Pourrais-tu au moins Nourrir ta trace Faire l’effort d’organiser l’espace sans toi Hypothétique rémanence des êtres Le vide qui se dit N’est pas le vide

  • Tu as dû vivre Aux époques des faubourgs Et dévorer le cœur De jeunes anarchistes Pour conserver Tant de pointes cruelles Comme des essaims De guêpes énervées et serviles Piquant à l’aveugle.

  • Tu avais envie de lumière Tu n’as trouvé que l’absence Où est ton point d’appui ?

  • Revoila mes pensées qui sursautent Comme des oiseaux effarouchés Mon cœur ! En quoi n’es-tu pas posé Dans le silence de cette nuit ?

  • Ton rire célèbre l’éphémère Je n’ai jamais voulu Quitter ce monde.

  • Peur, colère Cœur polaire

  • Soleil rayonnant ! Pourquoi s’obstiner A demander ?

  • Même les mouvement de mes yeux Ne m’appartiennent pas. Feurs sans pétales.

  • Quand je parle à Dieu Je m’adresse à mon père ! Quand je parle à la conscience Je m’adresse à ma mère ! Quand je ne dis rien Je m’adresse au refus ! Quand je dis trop Je m’adresse à l’égo ! Alors quoi !!!!!!!!!????

  • L’espace infini constellé des passions des hommes, à fleur de poitrine, à un souffle de vous…

  • J’ai oublié le fleuve La lumière Me désaltère Malgré moi

  • L’appel de la colline en un matin d’été ; Ce n’est pas d’eau Dont cette terre a soif Mais du nouveau langage des émotions

  • La joie est pour moi ce combat que je mène chaque jour.Tantôt je suis l’homme qui désespère de chasser de son souffle les nuages infinis. Tantôt je suis le soleil. Tantôt soleil Tantôt nuage Tantôt la main Tantôt la page

  • Et la Conscience demande : « où est ton point d’appui ? » Et la Conscience me dit : «  tu t’enchaînes là-même où tu croyais te libérer » «  pour fuir le bourreau, tu épouses son ombre »