A Jorge Peña Hen,
éblouissante rencontre
à la lumière tiède
d’une vitre fatiguée
Ciel d’hiver,
Blanc et Immobile.
Mouvement
qui ne dit pas son geste
Lumière
qui ne dit pas sa source
Temps
qui ne dit pas son visage
Soleil
qui ne dit pas son être.
Ciel d’hiver,
Accorde un silence
à l’ombre reconnaissante.
Ciel blanc d’hiver,
Blanc d’hiver lenticulaire,
Repos de l’âme,
Voûte laiteuse du devenir,
Hiver de l’expression
Été de l’impression.
Mais, toujours, toujours,
Éclat de ciel de joie
Sous les nuages lents
Ciel d’hiver en son repli
Mais ciel d’été à venir
Chant de l’enfance accomplie.