Le vent se tait

Il y avait avant les aigles, les cerfs,  les daims, les grands poissons aux écailles vives; les franchisseurs de cols au fourrures enneigées, 

Il y avait les clairsemeurs d’eau pure, 

Les déchiffreurs d’aurores

Désormais les visions, comme des belettes timorées de morne plaine, 

L’eau entachée de trop de sermons de charbon vieux

Et les paroles comme de l’herbe épuisée, 

Le vent avait soufflé, aujourd’hui il se tait.