Umaniti

Dominique Radisson {Textes, poèmes & autres}

Tes larmes de lumière

Ce matin, mon bel amour,
Où tu sommeilles à mes côtés
Je repense à tous ces jours
Où par ta vie
La vie m’a aimée

Je nous revois libres et légers sur les chemins sauvages
Le vent mélangeait nos cheveux,
Et au loin, les grandes montagnes bleues
Etaient nos proches confidentes
Le monde ne chantait que pour nous

Je me souviens de tout cela,
De notre amour et de ce chant
Mais si je ne devais garder
Qu’une seule chose de toi
Ce serait tes larmes de lumière

Je nous revois danser parmi les ombres
Dans les couloirs de pierre muette
De la ville aux regards sombres
Notre amour éclatait comme une fleur de roche
Et les étoiles emplissaient nos poches

Je me souviens de tout cela,
Et de la danse et de la joie
Mais si je ne devais retenir
Qu’une seule, une seule chose de toi
Ce serait tes larmes de lumière

Je nous revoie faisant l’amour
Epousés par un ciel d’été
En nous, le feu honorait le velours
Dans un brasier de jasmin frais
Et nos peaux ne faisaient plus qu’une
Dans un foyer lacté de lune

Je me souviens de tout cela,
Et de ta peau, et de ta voix
Mais si je ne devais graver
Qu’une seule chose de toi
Ce serait tes larmes de lumière

Avec toi j’ai vu des ciels que mes yeux ignoraient
Plongé dans des eaux de sables soyeux
Que ma peau attendait
Tu m’as fait vivre bien plus que je ne vivais
Là où la mort n’était plus qu’une idée

Je me souviens de tout cela,
Et de la vie, et de la soie
Mais si je ne devais emporter
Qu’une seule chose de toi
Ce serait tes larmes de lumière

Lorsque tes bras n’ont plus rien à m’offrir
Que ce que tu t’offres toi
Et où ton coeur s ‘ouvre au mien
Comme au premier moment
Comme un soleil renaissant
Et où mes yeux voient les tiens
Comme au premier instant

Si je devais ne vivre qu’un temps
Qu’un seul instant, un seul moment
Ce serait de voir couler tes larmes de lumière
Celles par lesquelles, à chaque fois,
Mon bel amour, mon roi des rois
Je te rencontre enfin

Je me souviens de tout cela,
Et de l’amour et de la joie
Mais si un jour tu devais oublier
Tout ce par quoi la vie nous a aimés
Je me battrais pour que tu retrouves
Le chemin de tes larmes de lumière

Là ou la pierre et le métal n’ont jamais existé.

Une version chantée par une IA — étonnamment bien à ma grande stupéfaction! — est disponible.